REFUGE OMEGA - Les fictions d’une ville japonaise dans le sud de l’Inde

Films et installations de Mélanie Pavy réalisés dans le cadre de la formation doctorale SACRe-PSL à La Fémis.

Nathalie Coste Cerdan, directrice générale de La Fémis,
Fréderic Papon, directeur des études et
Barbara Turquier, responsable de la recherche,
ont le plaisir de vous convier
à partir du lundi 7 septembre
à la visite de l’exposition :

REFUGE OMEGA - Les fictions d’une ville japonaise dans le sud de l’Inde

qui présente les films et installations de Mélanie Pavy réalisés dans le cadre de la formation doctorale SACRe-PSL à La Fémis.

exposition produite par LES FILMS DE LA JETÉE avec le soutien technique et financier du programme SACRe de PSL Université, de la Collectivité Territoriale de Corse, du DICRéAM, de F93, de l’Iris Études Globales et de la Galerie Les Filles du Calvaire.
Le projet a été distingué comme coup de cœur du prix du BAL 2019 et finaliste du prix COAL 2019.

INSCRIPTION OBLIGATOIRE EN LIGNE EN CLIQUANT ICI

Présentation du projet :

A l’origine, il y a la découverte en janvier 2012 d’un projet réel : la future construction d’une ville japonaise dans le sud de l’Inde. Et celle d’une hypothèse : cette ville pourrait constituer un refuge pour l’élite japonaise en cas de nouvelle catastrophe nucléaire. Arrive ensuite une double interrogation : quel état du monde permet la projection d’un tel « refuge » ? Et quels devenirs propose-t-il d’anticiper en retour ? Nous sommes quelques mois après la triple catastrophe de 2011, quelques mois après « le jour où le Japon a failli disparaître » et la ville qui s’apprête à surgir de la steppe aride du Tamil Nadu est providentiellement baptisée Omega (la dernière). Il n’en faut pas plus pour qu’elle convoque, entre Nouveau Monde et Arche de Noé, les grands récits de fondation et de déclin de nos civilisations. Que vient-elle pourtant bouleverser de leurs paradigmes essentiels qui paralyse le déploiement de cette nouvelle histoire ? A travers une proposition protéiforme (textes, films et installations), entre Inde et Japon, fabulations et nostalgies, ce travail tente de donner corps à la ville d’Omega et interroge dans le même temps la capacité du cinéma à penser et à mettre en récit la perte d’un monde.

La soutenance de la thèse aura lieu le 14 octobre après-midi à La Fémis (salle des Jurys).